25.09.2020
Stephan Holthoff-Pförtner, ministre des affaires européennes de NRW, et le bourgmestre de la ville d'Aix-la-Chapelle, Marcel Philipp, se sont entretenus à Aix-la-Chapelle avec des représentants responsables des communes frontalières et des équipes de gestion de crise, sur la gestion transfrontalière de la pandémie.
Gestion de crise transfrontalière en temps de pandémie
Stephan Holthoff-Pförtner, ministre des affaires européennes de NRW, et le bourgmestre de la ville d'Aix-la-Chapelle, Marcel Philipp, se sont entretenus à Aix-la-Chapelle avec des représentants responsables des communes frontalières et des équipes de gestion de crise, sur la gestion transfrontalière de la pandémie. Il a été convenu lors de la table ronde que les fermetures de frontières ne sont pas un outil efficace dans la lutte contre la COVID-19. Il faut maintenant s'assurer que les frontières restent ouvertes, malgré le nombre croissant d'infections.
Pour les responsables des communes frontalières, le maniement des règles en place contre le coronavirus constitue un défi particulier. En effet, les besoins propres à chaque commune doivent être coordonnés avec ceux des communes voisines afin que les habitants des deux côtés de la frontière souffrent le moins possible de désavantages supplémentaires.
Afin de présenter ces tâches particulières et la manière de les traiter, le bourgmestre d'Aix-la-Chapelle, Marcel Philipp, avait invité le ministre des affaires européennes de Rhénanie du Nord-Westphalie, le Dr Stephan Holthoff-Pförtner, à la maison communale. M. Philipp espère que les exemples pratiques auront une influence sur les futures décisions du gouvernement du Land NRW en matière de gestion des crises.
Petra Dassen-Housen de Kerkrade, Christoph von den Driesch d'Herzogenrath et Luc Frank de La Calamine ont représenté avec leurs expériences les bourgmestres des communes frontalières dans cette table ronde. Le ministre-président de la Communauté germanophone, Oliver Paasch, le conseiller communal Tim Grüttemeier, la responsable du département de l'ordre public d'Aix-la-Chapelle, Annekathrin Grehling, ainsi que le chef des pompiers professionnels d'Aix-la-Chapelle, Jürgen Wolff, ont fait part de leur expérience dans les équipes de crise. Mais ils ont aussi surtout montré par des exemples concrets que les solutions, parfois très créatives, mais toujours conformes à la législation, pour les petits comme pour les grands problèmes n'étaient possibles que parce que la communication entre les uns et les autres fonctionnait très bien.
Michael Dejozé, directeur de l'Euregio Meuse-Rhin (EMR), avait débuté cette discussion en rappelant les instruments avec lesquels l'EMR institutionnalise cet échange en temps de crise. Beaucoup de choses, d'après lui, s'étaient très bien passées, d'autres moins bien. Cependant, on peut en tirer des leçons et améliorer bon nombre de choses.
M. Dejozé considère également que l'amicalité entre les responsables de la région et la bonne et rapide communication qui en résulte, sont une garantie de réussite dans la gestion de crise. Ainsi, un des résultats de cette réunion avec des responsables de haut niveau, est le souhait que les chemins courts entre les acteurs soient perpétués, même après les changements à l’horizon dans plusieurs maisons communales. En tout état de cause, les rencontres personnelles doivent donc avoir lieu le plus tôt possible et de manière régulière. Si nécessaire, cet échange devrait être institutionnalisé. Michael Dejozé et Stephan Holthoff-Pförtner ont directement repris la suggestion.
La réunion a également abouti à une déclaration commune : « Les fermetures de frontières ne sont pas un outil efficace contre la COVID-19. Nous aurions dû apprendre ces derniers mois que les fermetures de frontières ne sont pas la bonne solution. Il est maintenant important de s'assurer que les frontières restent ouvertes, malgré le nombre croissant d'infections. Nous sommes convaincus que nous trouverons une solution dans l'intérêt de la région frontalière. Car nous avons vu, notamment ces derniers mois, à quel point les réseaux transfrontaliers sont importants pour la vie quotidienne des citoyens. »